Sara Favriau mène un travail sur le long cours. Un grand ensemble de petites sculptures hybrides, mélangées, se réalisent à partir de promenades, dans chaque environnement où elle est invitée. Autant de matériaux que les localités, toutes singulières, offrent. Cailloux, végétaux, ossements, plumes, débris, usages… sont le produit de ses pérégrinations. Ils ont et seront glanés lors de multiples promenades à travers les paysages qu’elle arpente. Les Alpilles, la Camargue, Le désert Saoudien, la palmeraie californienne… Un tour du monde minuscule, un mouchoir de poche.
Ici, les calanques vont essayer de se révéler. Le paysage apparaitra alors d’abord dans l’atelier sous forme de collecte puis lors d’une exposition. Ces sculptures pour certaines minuscules, formeront un lexique, une grammaire dont le mélange provient de la culture et de l’environnement.
