La pratique d’Eden Dodd se fonde sur le double dialogue entre « le réel et le visible » et » l’irréel et l’invisible « . Elle explore les thèmes culturels liés à la masculinité au travers d’un lexique visuel inspiré de la culture historique et contemporaine, qu’elle traduit par le travail du miroir, dans sa dimension matérielle et conceptuelle. La tragédie, l’obscurité et la perte sont des sources d’inspiration essentielles. […] Sa découverte progressive de féminité s’exprime dans son lien à la nature androgyne des divinités, des êtres mythologiques, des saints et des démons. Immortels et inexplicables, ils sont des sources à partir desquelles Eden canalise son pouvoir en tant que personne transféminine. Cette » transcendance » s’exprime par un état transitoire permanent, qui entre et sort de formes façonnées et influencées par des filles des dessins animés, des personnages de jeux vidéo, l’image du fou et un dialogue permanent entre le mignon et le grotesque. »
