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SARA FAVRIAU

cairn ou le cercle vertueux, 2020, Nice, Villa Noailles © Luc Bertrand

Sara occupe nos murs avec son projet « d’autres fondements, des partages, des Hommes séparés avec des chiens et des chats. Quinze jours affranchis. ». Le vernissage de son exposition est prévu pour le 25 Août; on participe également aux nocturnes des galeries hors-les-murs de ART-O-RAMA !

Sara Favriau, questionne l’oeuvre et son éco-système, sa circularité. Elle convoque des formes, des symboles et des procédés de nature populaire pour les transposer. Des procédés par lesquels, des sculptures, des installations, des performances sont en dialogue ;  une cabane, une pirogue, un arc, un arbre, le voguing…  sont des éléments qui font partie de son vocabulaire formel et conceptuel.

Par terre une saison bleuie et une lame damassée, 2021, Villa Noailles & Fondation Carmignac © Joseph Aussavy

C’est une rencontre entre passé, présent et futur qu’elle développe depuis des années. Une oeuvre qui se renouvelle, et par là interroge son statut de sanctuaire (exposition, acquisition), vers un possible statut de vivant (oeuvre évolutive, rejouée, transformée, altérée..)

Par terre une saison bleuie et une lame damassée, Villa Noailles & Fondation Carmignac, 2021 © Antonin Charlet
Sara Favriau est lauréate du Prix des Amis du Palais de Tokyo 2015. En 2016, elle bénéficie d’une exposition personnelle au Palais de Tokyo : La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière. En 2017, Elle expose en solo-show au Château de Chaumont, à Independent Brussels et effectue une résidence : Arts et monde du travail avec Ministère de la Culture, en partenariat avec le CNEAI. En 2018, elle participe à la première Biennale de Bangkok Beyond Bliss en tant qu’invité d’honneur. En 2019, elle effectue la résidence French Los Angeles Exchange (FLAX) et participe à la première Biennale de Rabat. En 2020 elle commence une collaboration sur le temps long, avec l’INRAe et des biologistes de l’Unité des Forêts Méditerranéenne. Elle est invitée à la Villa Noailles pour le Festival International de la Mode où elle expose une installation d’arbres sculptés issus d’une parcelle de forêt à côté de Marseille étudiée par l’INRAe . En 2021, un arbre-pirogue traverse la mer Méditerranée, depuis les salins des Pesquiers à Hyères, où la pirogue a été réalisée, vers la Fondation Carmignac sur l’Ile de Porquerolles. En 2021/2022, elle effectue une résidence de la Royal Commission RCU and French Agency Afalula, opérée par Manifesto, à AlUla en Arabie Saoudite.
Le ruban de Moëbius, 2022, AlUla, Arabie Saoudite
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques : FMAC (collection de la ville de Paris), FDAC Essonne, FRAC Normandie Caen, FRAC Centre, MAC VAL (installation pérenne), BAB (Bangkok Art Biennale)…

Saison noire, vue d’exposition Rapidement, je compris que mon mental s’activait à résoudre l’urgence (…), 2021, Douglas
grandir amplement, 2016, vue d’exposition Le Silo, L’échangeur CDC