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SOUCI DU DRAME

Souci du drame vous invite à découvrir les premiers éléments d’un spectacle à venir, ce samedi 7 août à SOMA.
Souci du drame c’est Sarah Netter, Camille Brêteau et Julien Carpentier. Nous n’avons malheureusement pas pu être au complet durant la résidence car Camille a dû se rapprocher de sa famille pour des raisons personnelles.
Cependant, nous avons entamé la conception de costumes, décors, textes et sons lors de cette étape de recherche-création a SOMA, et sommes très heureux.ses de pouvoir vous les présenter.

“Performeur.euses, sculpteur.ices, conteur.euses, nous nous sommes rencontré.es à la Villa Arson pendant nos études. Depuis lors, nous avons continué d’échanger sur nos pratiques respectives et avons pu collaborer, brièvement, à l’occasion d’expositions collectives.
Nous nourrissons tous.tes les trois l’ambition de formuler ensemble un projet plus dense, qui serait le fruit des ces affinités artistiques. Ce projet, c’est Souci du drame. Dès le départ, nous avons chacun.e.s exprimé un désir de scène, ou tout du moins un désir lié à l’idée de la scène. C’est pourquoi nous avons commencé à rédiger ce projet de performance-spectacle, mot/valise, dans laquelle nous emportons tout un tas d’autres termes : costumes-décors, ambiances-costumes, décors-parlants, chorégraphies-chorales.

Par l’écriture, on entremêle nos volontés prosthétiques et poétiques en créant de nouvelles narrativités; des fictions non linéaires qui mettent à nu, rejouent et sur jouent nos affects, peurs et égos. On triture nos quotidiens, on rejoue, on surjoue, pour exploiter et épuiser les archétypes sociaux qui régissent et construisent nos modes de vie. C’est en reconfigurant nos affects que nous les extrayons de ces normes.

Comment faire face à son égo, sa jalousie, ses peurs; à l’envie d’être sur le devant de la scène ? Comment faire face à cell.eux des autres ? Nous serons donc un.e chien.ne à trois têtes hors normes, qui creuse et (dé)construit des récits-corps irrités.
Un.e chien.ne qui gratte jusqu’au sang la scène, nos superficialités; un.e chien.ne grotesque en costume de soirée qui cherche de nouvelles poses et postures, à force de sutures, de raturages, d’excès et de doutes. En mettant bout à bout nos fictions, nos chants, nos costumes, nos corps. Tout sera enfilable, jetable, interchangeable. On pourra s’en saisir puis s’en défaire, se les passer, être à plusieurs dedans. Comme une émotion vive.