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THIBAULT GAËTAN DUBROCA

Parmi les choses qui m’obsèdent il y a l’esthétique.

Depuis tout petit je suis fasciné par l’image, j’ai commencé à me passionner par la peinture classique quand ma mère m’emmenait au musée, ces images fixes d’une réalité figurée, témoignée ,romancée, fabulée.

Plus tard, adolescent, j’ai commencé à m’intéresser à la photographie, et simultanément, aux corps des hommes, que je découvrais au travers des magazines de mode masculine et de la pornographie.

Encore un peu après, au sexe, à la physicalité de l’acte qui prenait une place grandissante dans ma quête de beauté et d’expérience.

En même temps que tout ça, toujours plus palpable, la découverte de la vie moderne, de l’absurdité sans limite du chaos qui se fait là autour, le chaos que l’on crée ensemble.

Ce que je fais maintenant avec tout ça, je le fais comme ca vient, sans trop réfléchir, instinctivement.

Je photographie ce qui m’interpelle, m’intrigue et me stimule.

Ce sont des corps, des objets, des lieux, qui me servent parfois de matériel pour peindre.

J’assemble des images qui, entre-elles, donnent forme à de nouvelles images dont la narration n’est pas définie.

Des images qui font témoignage, au travers des prismes esthétiques, érotiques, intimes, de l’urbanité, de l’occupation de l’espace et du vivre ensemble.